Faîtes-vous partie de ces personnes qui pensent trop, qui n’arrivent pas à débrancher, qui ont un cerveau en ébullition permanente, qui ressassent ?
Si, c'est le cas, quelques "tips" pour vous aider…
1. Il suffit d’un instant de distraction de huit minutes pour retrouver sa bonne humeur et briser le cercle des pensées obsessionnelles. Ritualisez ce reflexe, et vous en récolterez les fruits.
2. Pratiquez n’importe quelle activité physique pour libérer les endorphines du bien-être, et vous « laver la tête » (le squash, l’escalade, les activités où nous ne sommes pas en pilotage automatique sont les plus efficaces !)
3. Pratiquez une activité manuelle (jardinage, peinture...). L’activité exerce une incidence réelle sur le cerveau – elle créée des afflux chimiques de substances telles que la sérotonine –, cela fonctionne parce qu’il est plus difficile de réfléchir profondément en s’activant !
4. Développer des concepts ou des phrases qui peuvent vous aider à mettre de la distance entre vous et vos inquiétudes. Dans le cas d’un overthinking agressif – un conflit avec un proche – dites-vous par exemple : « Il n’est pas question que je me laisse accaparer par mes pensées » ; « stop, je me concentre sur du positif ». C'est comme si vous mettiez des douaniers dans votre tête, ils empêchent simplement les pensées négatives de prendre le contrôle de votre esprit.
5. Lorsque vos soucis vous paraissent trop insurmontables, lorsque vous ne parvenez pas à les oublier, tentez de reprendre le contrôle en programmant des « heures d’overthinking ». Ainsi, vous n’aurez pas le sentiment désagréable de fuir vos problèmes mais de les affronter à VOTRE rythme, à votre façon. Décidez d’un moment dans la journée où vous pourrez penser à loisir, sans mettre en péril vos autres activités. Ceux qui pratiquent ce genre de technique vous diront que, lorsque arrive « l’instant programmé », leurs soucis ne leur paraissent plus aussi importants, aussi réels.
6. Méditez ! Pensez à la pleine conscience ! D’après les psychologues Alan Marlatt, John Teasdale et J. Kabat-Zinn, la méditation apporte d’excellents résultats
7. Appuyez-vous sur les autres : partager ses pensées négatives avec quelqu’un d’extérieur, digne de confiance, peut permettre de faire le tri, de prendre de la distance, éventuellement de trouver des solutions. Attention, certains proches ont tendance à souffler sur les braises, à gémir avec vous, à exagérer ou à minimiser vos problèmes, sans vous aider à les mettre en perspective, faîtes le tri....
8. Ecrivez : Mettre ses pensées par écrit est également très profitable. En traduisant ses peurs et ses doutes en mots, on les limite et on les structure. Au lieu de tourner frénétiquement dans votre tête, vos problèmes deviennent de simples repères sur une feuille de papier. Cela vous permet de les contrôler – et non plus l’inverse. Pour certaines personnes, écrire est même une façon de "se purger le cerveau". Cela procure un immense sentiment de soulagement.
9. Chaque jour, offrez-vous un petit plaisir. Une chose très simple (regarder tous les jours le ciel et en remarquer la beauté. Penser à des souvenirs agréables ). Aujourd’hui, il est scientifiquement prouvé que les émotions positives améliorent notablement le bien- être psychologique et physique. La psychologue Susan Folkman, de l’Université de San Francisco, appelle cela « les stratégies d’émotions positives ».
Un dernier conseil….
Si, au milieu de la nuit, une insomnie vous entraine dans les ruminations pendant plus d’un quart d’heure, sortez de votre lit et quittez votre chambre. Ne pensez pas qu’en restant allongée quelques minutes de plus, vous parviendrez à vous endormir. Et dites-vous bien que, contrairement aux idées reçues, les réflexions nocturnes ne sont pas porteuses de clairvoyance. Elles n’amènent souvent rien de bon, hormis la peur et l’anxiété. En outre, si vous manquez de sommeil, vous aurez encore plus de mal à affronter vos problèmes. Levez-vous et réfugiez-vous dans un endroit tranquille. L’idéal est de lire quelque chose de facile et d’agréable, ou de faire une méditation de pleine conscience, ou encore d'humer de la lavande en Huile Essentielle...
Quand vous sentirez la fatigue vous envahir de nouveau, essayez de retourner vous coucher.
En conclusion, pour se soulager et se libérer de l'overthinking, le mot clé est : distrayez-vous !
J'espère que ce post vous sera utile.
Nathalie Parlier
Fondatrice et co-gérante du cabinet de conseil et de formation Koban
Management-Leadership-Bien-être au travail.
Consultante, formatrice, coache, thérapeute.
Source d'inspiration : « Ces femmes qui pensent trop » de Susan Nolen Hoeksema (professeure de psychologie et chercheuse).
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